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le clin d'oeil de Pierre
4 avril 2012

JO 2012: lui "aussie" !!

Kahlefeldt-125x125 ( crédit photo: ITU)

Né dans une famille de 6 enfants qui très tôt fait le choix de déménager dans une ville où le sport est roi, Brad Kalhefeldt s’essaie à de très nombreuses activités, et se distingue « partout où il passe ».

Un choix cornélien va s’imposer à lui, et c’est le triathlon qui l’emporte dans un premier temps, vu ses qualités pédestres. Malheureusement le résultat est loin de ses espérances car la natation est son réel point faible. Direction le duathlon et des sélections en junior en 1996 et 1997. Mais il reste persuadé qu'il peut réussir en triathlon, et met l’accent sur l’entraînement alignant comme un forcené les longueurs de bassin. Les résultats se font sentir à travers des classements de plus en plus probants en junior, et il participe à son premier championnat du monde à Lausanne en 1998. Cette course se solde par un abandon suite à un bris de chaîne

Ce n’et que parti remise pour ce garçon discret de nature mais à la volonté extrême.

La malchance s’acharne sur lui l’année suivante avec une fracture de fatigue qui l’empêche de rêver à une médaille, alors que ses apparitions sur les épreuves australiennes sont de plus en plus encourageantes. Une succession de pépins physiques l’éloignent à nouveau de la compétition. Une année noire en 2001 qu’il va effacer avec l’envie incroyable de se battre pour revenir à son meilleur niveau, sans pour autant précipiter les choses, respectant totalement les prescriptions médicales pour obtenir une guérison complète.

En 2002, il conclue sa saison par le titre mondial à Cancun en U23, et quelques belles perfs à Saint Petersbourg (5) et au championnat d’Asie (2).

2003 : quelques beaux top 10 sur les Coups du monde à Salford (5), Tisjausvaros (8), Hambourg et Nice (3), Cancun (2), malgré une grosse contre-performance lors des mondiaux (45).

En 2004, il remporte le championnat d’Océanie, seul fait marquant.

2005: il retrouve le top 5 à Holten ETU (2), Tisjausavros (2)Salford (5), Hambourg (4) en world cup, mais surtout le bronze au mondial à Gamagori. Il finit 1er du ranking. La machine est lancée.

L’année suivante, il glane 7 médailles d’or entre la world cup ( Doha, Richards Bay, Salford, Tisjausvaros, les Jeux du Commonwealth et le championnat d’Océanie, ce qui lui vaut une nouvelle place de 1er au ranking.

La série continue à Mooloolaba avec un nouveau titre océanique, et une victoire à Mooloolaba en coupe du monde. Un compétition qui lui sourit toujours avec une 3ème place à Lisbonne et Kitzbühel, de l’argent à Salford, et le bronze au mondial à Hambourg.

2008 et un objectif : les JO de Pékin. Sa saison démarre à nouveau sur les chapeaux de roues avec de l’or à la Gold Coast, l’argent à Mooloolaba et Tisjausvaros en world cup. Malheureusement un nouveau coup d’arrêt physique entame sa préparation pour les Jeux, où il ne termine que 16ème. Nouvelle chirurgie de la hanche.

Il repart au combat en 2009 toujours aussi motivé, et aligne toujours  de belles places avec un nième titre au championnat d’Océanie, des secondes places à Tongeyong, Hambourg, et du bronze à Mooloolaba.

2010 est l’année des réajustements sur le plan de l’entraînement et toujours des top 10 qui en font un des animateurs des grandes compétitions internationales comme Sydney, Séoul Hy-Vee, Hambourg, Londres, Kitzbühel, Budapest. Il échoue de peu au bas du podium au championnat du monde sprint à Lausanne.

En 2011, il s’offre sa qualification dans l’équipe australienne pour les Jeux avec une 8ème place à Londres (test event) , gagne à Mooloolaba et Hambourg.

Comme de nombreux triathlètes étrangers Brad Kalhefeldt qui s’entraîne à Gold Coast, court en dehors des compétitions internationales en France sur le circuit du Grand Prix avec le Lagardère Paris Racing et aujourd’hui les Sables Vendée Triathlon où il se distingue régulièrement.

Entré dans le triathlon en 1995, et à 33 ans ( qu'il fêtera le 27 juillet quelques jours avant l'instant magique), "Sticksy" n’a plus de temps à perdre et compte bien frapper un grand coup. Attention à l’eau qui dort !

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