Facebook... attention !

Il ne se passe pas une semaine sans que les médias ne parlent de Facebook en des termes négatifs, face à l' envol de ce réseau social qui séduit de plus en plus de jeunes ne maîtrisant pas les conséquences parfois désastreuses qu'une utilisation "incontrôlée" peut amener. A noter quand même que les "adultes" sont aussi concernés par cette frénésie d'annonces plus ou moins bien gérées.

Car au-delà de l'émission de commentaires parfois très personnels, c'est bien la notion "d'amis" qui fragilise ces relations. Sous ce couvert on pense que l'on ne risque rien, en diffusant des informations sur nos vies, nos états d'âme, en espérant trouver une oreille attentive .

S'il est vrai que l'intention première des réseaux sociaux est de permettre à des individus de se retrouver "rapidement" via internet, quand on lit les statistiques montrant le nombre "d'adhésions" par jour, on se dit que ce phénomène dépasse le simple entendement.

Dès le départ tout dépend de ce que "l'on donne" comme informations, et on constate que le premier danger c'est NOUS les utilisateurs. C'est vrai aussi que les très nombreux renseignements qui nous sont demandés nous amènent à nous dévoiler de manière irréfléchie parce que certainement innocente. Et puis dès les premiers échanges avec les "amis" , on a le sentiment d'être en confiance, et on n'imagine surtout pas les risques potentiels. Et je ne m'étend pas sur toutes ces applications, jeux ou autres qui recueillent des informations dont on ne sait pas vraiment la destination. 

C'est pour cela qu'il me semble important de "gérer" nos commentaires, de les "réfléchir" avant d'appuyer sur la touche "entrée". Comme je le disais un peu plus haut nous sommes "notre premier danger".

 « Nous avons noté que les jeunes générations ont moins d'appréhension à se dévoiler sur le net. États d'âme, commentaires salaces, photos ou vidéos déshabillées, les lycéens ou les étudiants vont parfois très loin sur les plates-formes de publication et s'en mordent les doigts quand leurs parents ou leurs employeurs tombent dessus » nous dit Jérôme BOUTEILLER ( "bienvenue sur Facebook: LE mode d'emploi") . Je  pense quand même que  beaucoup "de vieux" se laissent submerger par cette "liberté" de ton.

Des solutions face à ce danger , il en existe bien sûr comme se "désinscrire", mais là il est difficile de quitter cet engrenage et de retomber dans une forme "d'anonymat", voire de solitude. On peut aussi faire le tri dans les"amis". Là encore quels critères mettre en place pour faire les bons choix ? Éliminer ceux avec lesquels les contacts deviennent inexistants par exemple. Mais bon...

Je crois surtout que la vigilance est de mise. Si nous sommes NOTRE premier danger, soyons assez lucides pour ne pas provoquer l'irréparable. Cela impose aussi une grande discrétion, et puis si on a vraiment envie "de se confier", les messages privés sont un moyen de partager avec ceux qui ont vraiment besoin de savoir.