2ème jour...
Samedi 15 mars:
Il est 4 heures du matin quand Marc remet les moteurs en route et remonte l'ancre. Pendant que mes compagnons dorment encore, je propose à Marc de le seconder. et c'est dans une nuit encore bien présente qu' après quelques minutes de navigation pour nous éloigner de la côte que les voiles sont hissées,
et que Marc m'indiquant le cap à suivre sur la boussole me propose de prendre la barre pendant qu'il récupère de son dernier et tout récent voyage. Seul maître à bord,
sachant malgré tout qu'il dort d'un oeil !
Direction Saint Vincent et Bequia. Petit à petit le ciel s'éclaircit, et dans ce calme impressionnant, le bateau glisse sagement entouré par un clapotis qui laisse présager une "bonne" mer pour ce début de traversée. Mon regard oscille entre la boussole et cette immensité qui nous entoure. N'état pas très loin de la côte nous continuons d'apercevoir dans cette pénombre matinale les contours de Sainte Lucie.
Premier choc vers 6 heures, avec l'apparition de formes noires qui s'agitent sur l'eau...
des dauphins. Je réveille tout le monde et nous assistons pendant de longues minutes à un ballet incessant et tournoyant sous la coque, devant, derrière le bateau.
Après être passés au large de Saint Vincent,
cap vers Bequia que nous atteignons vers 13 heures 30. Nous tenons l'horaire!
Toujours un peu patraques, Vladimir, Caroline
et Christine restent affalés sur les banquettes, pendant que Marc prépare le premier repas
à base de poissons, et moi toujours "préposé" à la barre !
La mer est belle, peu agitée,
et le soleil commence à faire son oeuvre sur les corps "blancs" de nos deux luxembourgeois. Étant en Martinique depuis 15 jours, nos peaux se sont transformées pour atteindre une couleur très enviée par nos "colocataires" !
Nous croisons des bateaux
et nous arrivons à Bequia
Nous jetons l'ancre dans la baie
et nous nageons jusqu'à la plage.
Ce petit exercice physique redonne la pêche à tout le monde et le repas à bord est le bienvenu.
Une fois la vaisselle faite, nous montons à bord de l'annexe du catamaran, pour rejoindre le ponton et prendre
un "champ taxi" pour une visite de l'île.
Pendant ce temps Marc est allé régler les formalités de douane, et récupérer les deux autres couples sur le petit aérodrome.
Mais il revient seul, car les "égarés" n'arriveront que demain matin, en espérant que le timing ne soit pas trop perturbé.
Après dîner, couchage au mouillage vers 22 heures.
vidéo à suivre...