surentraînement...suite et fin !!
Bon je me suis reposé !!
Comment faire alors pour " limiter " les blessures ? Là encore il n'y a pas de recette miracle si ce n'est , prendre déjà conscience que notre corps n'est pas " infini ".
Après viennent les gestes faciles : prise du pouls au repos, de préférence le matin au réveil ( pendant 15 secondes et on multiplie par 4: facile !). Pris régulièrement il permet de constater une éventuelle " montée " signe que quelque chose ne va pas.
Le test de Ruffier Dickson bien connu pour tester sa récupération , et facile à réaliser: prendre le pouls au repos , faire 30 flexions en 45 secondes , 2ème prise de pouls, et une petite dernière une minute après.
On addtionne les 3. On soustrait 200 et on divise le résultat par 10.
Si inférieur à 0 c'est parfait. Au-dessous de 3 c'est très bon. Entre 3 et 6 vous êtes encore bon. Au dessus de 6 c'est moyen jusqu' à 9 , et après...y'a du souci à se faire !!
Si vous voulez aller plus loin, direction le médecin , du sport de préférence, pour des tests plus approfondis( il saura mieux vous les expliquer que moi !!).
Ajoutez à cela, l'appétit, d'éventuelles douleurs musculaires imprévisibles !! Faire aussi très attention à ne pas se laisser entraîner par les autres !! style: " allez viens c'est rien, une bonne séance et tout rentre dans l'ordre !! ".
APPRENDRE A SE CONNAÎTRE A SE SENTIR , là est l'essentiel. Surtout ne pas devenir l'esclave de son sport, de son temps , ne pas se sentir comme une machine , genre " marche ou crève " !!
Même si le temps perdu ne se rattrape jamais, n'oublions pas qu'une bonne gestion du temps quelque soit le domaine est un signe d ' intelligence et de maîtrise de son environnement.
Il faut à tout prix respecter le rythme des cycles d'entraînement avec cette alternance dosée et propre à chaque individu de travail intensif et de moments " faciles ". Un athlète surentraîné ne sera pas systématiquement "mis sur la touche": psychologiquement c'est très dur à vivre, et ça peut entraîner une phase de déprime.Il vaut mieux conserver un entretien physique "léger", un rythme minimum, avec un repos plus long que d'ordinaire, et puis le dialogue ( médecin , kiné, nutritionniste entraîneur ) permet aussi de régler ces " soucis " qui doivent être passagers.
" l'important n'est pas d'aller plus vite. L'important c' est de bien s'orienter "