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le clin d'oeil de Pierre
1 novembre 2006

surentraînement...suite et fin !!

Bon je me suis reposé !! 02

Comment faire alors pour " limiter " les blessures ? Là encore il n'y a pas de recette miracle si ce n'est , prendre déjà conscience que notre corps n'est pas " infini ".

Après viennent les gestes faciles : prise  du pouls au repos, de préférence le matin au réveil ( pendant 15 secondes et on multiplie par  4: facile !). Pris régulièrement il permet de constater une éventuelle " montée " signe que quelque chose ne va pas.

Le test de Ruffier Dickson bien connu pour tester sa récupération , et facile à réaliser: prendre le pouls au repos , faire 30 flexions en 45 secondes , 2ème prise de pouls, et une petite dernière une minute après.

On addtionne les 3. On soustrait 200 et on divise le résultat par 10.

Si inférieur à 0 c'est parfait. Au-dessous de 3 c'est très bon. Entre 3 et 6 vous êtes encore bon. Au dessus de 6 c'est moyen jusqu' à 9 , et après...y'a du souci à se faire !!

Si vous voulez aller plus loin, direction le médecin , du sport de préférence, pour des tests plus approfondis( il saura mieux vous les expliquer que moi !!).

Ajoutez à cela, l'appétit, d'éventuelles douleurs musculaires imprévisibles !! Faire aussi très attention à ne pas se laisser entraîner par les autres !! style: " allez viens c'est rien, une bonne séance et tout rentre dans l'ordre !! ".

APPRENDRE A SE CONNAÎTRE A SE SENTIR , là est l'essentiel. Surtout ne pas devenir l'esclave  de son sport, de son temps , ne pas se sentir comme une machine , genre " marche ou crève " !!

Même si le temps perdu ne se rattrape jamais, n'oublions pas qu'une bonne  gestion du temps quelque soit le domaine est un signe d ' intelligence et de maîtrise de son environnement.

Il faut à tout prix respecter le rythme des cycles d'entraînement avec cette alternance dosée et propre à chaque individu de travail intensif et de moments " faciles ". Un athlète surentraîné ne sera pas systématiquement "mis sur la touche": psychologiquement c'est très dur à vivre, et ça peut entraîner une phase de déprime.Il vaut mieux conserver  un entretien physique "léger", un rythme minimum, avec un repos plus long que d'ordinaire, et puis le dialogue ( médecin , kiné, nutritionniste entraîneur ) permet aussi de régler ces " soucis " qui doivent être passagers.

" l'important n'est pas d'aller plus vite. L'important c' est de bien s'orienter "

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Commentaires
P
bonjour Michel<br /> j'ai lu avec beaucoup d'attention vos propos, mais sachez qu'à aucun moment mes propos se sont voulu réducteurs au simple constat "physique". Votre analyse sur l'environnement de l'athlète est tout à fait justifiée et j' y adhère complètement , et vous en parlez en " connaissance de cause". Ce jour -là mon propos était "ciblé" je dirai physique...mais on sait tous pertinement le rôle joué par tout ce qu'il y a autour de l'athlète..;et c'est là où l'environnement "proche" a un rôle primordial qui doit être le relais permanent de celui ou celle qui gère " le physique " de l'athlète, en oubliant parfois que la tête et les jambes sont indissociables.<br /> bien amicalement<br /> Pierre Cessio
M
Votre interrogation sur les blessures des jeunes athlètes, aussi intéressante soit-elle ne montre qu’une partie minime de la réalité. Une blessure physique est malheureusement souvent la conséquence visible de blessures bien plus profondes et bien plus difficiles à soigner et à guérir. La remise en cause de l’entraînement est un élément non négligeable mais il est loin d’être nécessaire et suffisant. Le constat sur des jeunes « cassés » n’est pas nouveau et il demeure valable dans bon nombre de sports. Pour ma part, je fais le constat que les causes réelles ne sont jamais évoquées. Les structures n’évoluent pas, les hommes à leur tête n’ont aucune remise en question personnelle et les jeunes restent des espoirs prometteurs , peu importe, ainsi va la vie, on prend et on jette.<br /> <br /> Je suis déçue par vos propos réducteurs sur les blessures. Certains actes et certaines paroles font parfois plus de mal qu’un entraînement quelque peu aléatoire. Il faudrait s’interroger sur les causes réelles des blessures, évidemment, ce serait beaucoup plus compliqué, voire dérangeant.<br /> <br /> Prochain débat : Quelle est la part du hasard dans la blessure ?
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