clap de fin ?

Des bruits circulaient depuis quelques temps. Aujourd'hui c'est fait !! Beauvais quitte le monde du Grand Prix, en laissant derrière lui un palmarès que bon nombre de clubs lui envient ! Ainsi va le triathlon, me direz-vous, mais le vide va se faire ressentir dans les "paddocks" et sur les courses où le train rouge ne ratait jamais une occasion de faire parler de lui et d'être à la fois l' animateur et l'ennemi numéro 1!

L'important maintenant ce sont les jours à venir qui pourraient nous réserver  d' autres surprises et pas seulement en triathlon, car j'ai le sentiment que l'effet boule de neige va à nouveau frapper, tout en espérant profondément me tromper !!

Sans entrer dans le détail, les conditions économiques sont telles aujourd' hui, qu'elles touchent nécessairement beaucoup plus les "petites" équipes que les grosses écuries. Ajoutez à cela des teams sauvés de justesse ou ne pouvant lutter à armes presque égales, eh bien on risque "naturellement" de s'orienter vers des choix axés vers un retour dans la division inférieure, beaucoup moins traumatisante psychologiquement parlant, et plus "réaliste" en terme de niveau physique.

Sur un autre plan , je rejoins l'analyse d' Olivier Berraud dans le magazine "Triathlète", mettant en avant le "ronron" dans lequel le Grand Prix s'est enfermé au fil des années, avec un manque évident de diversité. Aujourd'hui, dès la première étape la hiérarchie et le classement final sont quasiment déterminés: de quoi décourager les équipes en difficulté.Si chaque course proposait une formule différente, cela permettrait certainement de maintenir une certaine motivation voire un tout autre intérêt avec des aspects tactiques différents et nouveaux sur chaque course.

La vraie question que nous sommes très nombreux à nous poser est bien la suivante: " Que veut-on faire du Grand Prix après toutes ces années ? ". Il reste indéniablement une facette incontournable de notre sport, une nécessité indiscutable, une vitrine malgré tout magique, même si ces détracteurs n'y voient bien souvent qu'une affaire de gros sous !! Il n' y a pas que ça, n'exagérons pas!! La présence des étrangers est un bien nécessaire pour l' image, à condition là aussi de réguler le phénomène. La nouvelle génération française qui arrive sur le circuit montre des signes intéressants, et le contact avec quelques pointures également nationales ne peut être que positif dans leur apprentissage du haut niveau.

Il ne reste plus à présent qu' à "scruter" l'horizon, suivre de près l'actualité, en souhaitant que des réflexions soient très rapidement mises en place pour que la saison 2010 / 2011, soit pourquoi pas l' année de la relance , un mot vraiment d'actualité aujourd'hui !