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le clin d'oeil de Pierre
13 mars 2012

JO 2012: s'il n'en reste qu'un....

...ce sera celui-là...

Vidal-0x200-125x125 (crédit photo ITU)

Laurent Vidal pratique la natation au Dockers Club Sétois quand il découvre le triathlon, et c'est en 1994 qu'il a le déclic : ce sera ça où rien !! C'est un bosseur né qui sous des allures frêles va se tailler un chemin dans une jungle pas toujours amicale. Des hauts et des bas vont jalonner une carrière déjà longue de 17 ans !

Il gravit un à un les échelons, enchaîne les catégories avec une avidité évidente, un peu fonceur au début. Petit à petit il construit avec son entraîneur ce parcours qu' il gère aujourd'hui , comme il le dit lui-même comme étant " son propre PDG " dans tous les domaines.

Sa carrière internationale, il la lance en 2002 avec une médaille d'argent au championnat d'Europe junior à Gyor. Il prend de suite goût à la tunique bleue blanc rouge. Comme on le comprend ! Mais petite déception aux "mondes" seulement 19ème.

En 2003 il inverse tout: 14ème aux "europes" et une belle 4ème place à Queenstown au championnat du Monde.

2004: 1ère année en U23 et une 7ème place au mondial. Une première expérience en coupe du monde qui se solde par un abandon.

Même résultat en 2005 à Madrid et à Gamagori en world cup où il mesure le chemin qui lui reste à parcourir pour "faire parler de lui", et au championnat d'Europe avec une bien triste 37ème place. Une saison à vite oublier après une nouvelle déconvenue à Pékin (48ème ).

En 2006 , après une arrière saison contrariée par des problèmes de santé, les coupes du monde ne lui réussissent toujours pas ( 40ème à Richards Bay, 45ème à Cancun), il abandonne aux  "europes" à Autun, seul Alanya ( ETU ) et Baeza ( championnat ibéroaméricain)  trouvent grâce à ses yeux avec une 3ème place.

2007 se présente sous de meilleures auspices. Il démarre bien avec des top ten: 6ème au championnat d'Océanie, 8ème à Lisbonne et Madrid en coupe du monde, 6ème au championnat d'Europe. Puis les rythme élevés des compétitions et des déplacements se font sentir sur la fin avec à nouveau des performances moyennes.

Son début de saison en 2008 est lui aussi encore moyen, mais au fil des mois il retrouve cette combativité qui se traduit par des résultats plus positifs: 5ème à Richards Bay, 8ème à Madrid, 6ème à Kitzbühel, 5ème à Lorient, 3ème à Huatulco. Sélectionné Olympique, il passe au travers à Pékin, finissant au bord de l'inconscience.

Il ne baisse toujours pas les bras, croyant dur comme fer qu'un jour tout cela finira par payer. 2009 le conforte dans cette idée avec une reconnaissance nationale (Champion de France) et internationale qui se traduisent par une plus grande régularité parmi les meilleurs. 5ème mondial à l'issue de la saison, il entrevoit enfin le bout du tunnel.

Champion d'Océanie en 2010, 5ème du championnat d'Europe, il fait de saison, malgré deux blessures (entorse à la cheville et fracture de trois côtes) une belle transition avec pour seul objectif une place qualificative pour les JO de Londres.

Chose faite en 2011 sur les lieux mêmes des prochaines olympiades. 6ème sur le sélectif londonien, à Kitzbühel,  et à Lausanne au championnat du monde Sprint, 7ème aux "europes", il libère enfin son esprit et aborde la phase hivernale avec le sentiment du devoir bien accompli. Une saison 2011 qu'il termine de fort belle manière avec un nouveau titre de champion de France, et sur sa terre d'adoption une 4ème place à Auckland.

N’ayant pas hésité depuis quelques années à « s’exiler », Laurent Vidal est maintenant un athlète bien dans sa tête, bien dans sa peau, bien dans ses vies sportive et personnelle. Comme il le dit si bien «  il y a 49% de kiwi et 51% de français en moi ».

Après un repos bien mérité où il a pu s’adonner à ses petits plaisirs comme la cuisine et la composition de musique électronique (un futur David Guetta !!) , il n’a qu’un objectif : connaître enfin le plus grand moment de sa vie en août 2012, moment qu'il aimerait tellement partager avec sa compagne Andrea Hewitt qu'il entraîne et qui s’est elle aussi qualifiée pour les Jeux.

On lui souhaite d’aller au bout d’ une phrase de Mark Twain qu’il a fait sienne : "They didn't know it was impossible so they did it".

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Commentaires
O
Comme les céréales... on mange ce portrait avec délectation...<br /> <br /> Et si 2003 et sa 4ème place au Monde de Quennstown lui avait indiqué que la Nouvelle Zélande allait l'accueillir ?<br /> <br /> Et comment il sera galvanisé avec l'envie lui aussi de bien faire 3 jours après la médaille d'Andréa !!!<br /> <br /> Go Lolo, go !!!
le clin d'oeil de Pierre
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