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le clin d'oeil de Pierre
24 juin 2013

Faut-il en rire ou...en pleurer?

Histoire de rafraîchir ma mémoire, je me suis amusé à "récolter" quelques phrases très signifiantes, parfois amusantes sur le dopage via le site Wikipédia...

Le dopage est une pratique ancienne, qui semble être née en même temps que les premières compétitions sportives. Dans les Jeux olympiques antiques, l'alcool était prohibé. Un juge placé à l'entrée des stades reniflait l'haleine des compétiteurs.

Le premier cas moderne avéré remonte à 1865 : des nageurs à Amsterdam. À la même époque, le vin Mariani était conseillé aux sportifs. Il était « aromatisé » avec des feuilles de coca.

Pour éviter les contrôles positifs aux JO de Montréal les Soviétiques installent sur le Saint-Laurent, un bateau laboratoire, dont l'objectif était de vérifier les échantillons d'urine des sportifs soviétiques avant de les engager dans les compétitions.

En 1996, la fédération internationale d'haltérophilie annule tous les records du monde en changeant les catégories de poids, car il était avéré qu'ils avaient tous été obtenus par dopage.

En 1998, un scandale (affaire Festina) éclabousse le Tour de France. Le soigneur de l'équipe cycliste Festina Willy Voet, à laquelle appartient Richard Virenque est interpellé à la frontière en possession de 500 doses de produits dopants et stupéfiants dont 235 ampoules d'EPO. Bruno Roussel, directeur sportif de l'équipe, avoue l'existence d'une « gestion concertée de l'approvisionnement des coureurs en produits dopants ».

À noter que plusieurs sportifs affirment avoir été dopés à leur insu ; le centre de recherche de prévention du dopage de Cologne met en garde contre la présence de produits dopants dans des préparations dénommées compléments alimentaires où on peut retrouver de l'ephedra sinica, de la sibutramine ou de la méthylhexaneamine, parfois des stéroïdes anabolisants (stanazolole, oxandrolone, etc.) dans des tablettes de vitamine C.

Après la chute du mur de Berlin et l'ouverture des archives de la Stasi, on met en évidence que la RDA avait mis au point un vaste programme de dopage de ses sportifs. Les injections de testostérone et d'anabolisants étaient une pratique courante, voire systématique, y compris chez des enfants.

Aux États-Unis, suite à l'affaire de blanchiment de contrôles positifs par la Fédération américaine d'athlétisme révélée par le cas de Jerome Young en 2003, le Comité olympique américain a reconnu en 2003 que, depuis les années 80, 24 athlètes ont gagné des médailles olympiques après un contrôle positif laissé sans suite. Il faut y ajouter les neuf contrôles positifs mystérieusement disparus lors des Jeux olympiques d'été de 1984 à Los Angeles.Le salbutamol est très utilisé dans tous les sports : environ 70 % des sportifs des JO de Lillehammer, en 1994, avaient un certificat médical qui les autorisait à prendre ce médicament afin de soigner leur asthme (de même que 87 % des sprinteurs aux JO d’Atlanta, alors qu’il n’y a que 2,7 % d’asthmatiques dans la population globale) des Jeux olympiques d'été de 1984 à Los Angeles. Outre ses vertus dopantes, le salbutamol masque les amphétamines.

L'usage militaire des amphétamines est bien connu, mais cet usage peut aussi être utile dans les disciplines demandant un important maintien de vigilance (Paris-Dakar, course de voile en solitaire…). Ils peuvent être associés aux benzodiazépines pour faciliter le sommeil après l'épreuve.

Pendant un temps, l'alcool a fait partie de la liste des produits interdits. Aujourd'hui, il n'est plus interdit que dans quelques sports avec un seuil de tolérance : Aéronautique (0,20 g/l), Automobile (0,10 g/l), Boules (0,10 g/l), Karaté (0,10 g/l), Motocyclisme (0,10 g/l), Motonautique (0,30 g/l), Pentathlon moderne (0,10 g/l) pour les épreuves comprenant du tir, Tir à l'arc (0,10 g/l).

Le dopage concerne principalement les sportifs de haut niveau, professionnels mais aussi amateurs. Ces dernières décennies, le dopage transparaît dans les médias lors de grands scandales : élimination de coureurs connus lors du Tour de France cycliste, trois footballeurs morts d'arrêt cardiaque en quelques mois fin 2003 et début 2004, etc.

Outre les morts prématurées de jeunes personnes ou les maladies développées (voir les athlètes féminines de l'ancienne RDA), ces scandales suscitent la crainte des sponsors des grands événements sportifs : ces entreprises prêtes à investir de fortes sommes pour que leur marque apparaissent le plus possible, ne veulent cependant pas que leur nom soit associé à des pratiques illégales.

Pour ne pas effrayer les sponsors, la « loi du silence » s'impose dans les équipes et les médias. Les instances sportives sont également complices :

  • les fédérations de nombreux sports renoncent quasiment aux contrôles, celle du baseball autorisant même le dopage jusqu'à il y a peu de temps, sans parler du culturisme ;
  • les fédérations sont curieusement aveugles lorsqu'elles ne remarquent pas les arcades sourcilières saillantes et le menton anormalement fort de certains sportifs, signe d'imprégnation à l'hormone de croissance ;
  • il a fallu attendre l'intervention de la police et des douanes au tour de France et d'Italie pour que le scandale du dopage dans le cyclisme éclate au grand jour ;
  • aux Jeux olympiques de Moscou, en 1980, ainsi qu'à la Coupe du monde de football de 1998 en France, il n'y eut aucun cas de dopage reconnu ;
  • lorsqu'un cas de dopage est trop visible, les fédérations préfèrent écarter le sportif sans vagues après une victoire (Le retrait brutal de Florence Griffith Joyner en pleine gloire et sans jamais avoir été officiellement contrôlée positive laisse perplexe) ;
  • une population de 24 000 footballeurs italiens présente un taux à la sclérose latérale amyotrophique(une maladie mortelle) de 45, contre 0,61 cas attendus ;
  • le contrôle d'hématocrite accepte un taux de 50 %, alors que la plupart des gens ont 45 %.

Hématocrites : homme 42 à 54 % femme 37 à 47 % (valeurs de référence du centre des concours de l'internat, au-dessus il s'agit de valeurs pathologiques, au-dessus de 50 il n'y a pas de problèmes de santé mais ce sont des valeurs anormales).

Mais que les sportifs se rassurent...Ils ne sont pas les seuls !! "La prise de substances variées, dans le but d'accroître les performances est une pratique de plus en plus courante dans le milieu étudiant ou professionnel. On parle alors de « conduite dopante »".

 

 

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