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le clin d'oeil de Pierre
7 février 2012

JO 2012: elle sera de la fête !

 

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Elle "doit" être la 3ème représentante de l’équipe de France (on lui souhaite très sincèrement), une équipe qui aura fière allure le 4 août.


Carole Péon est née en 1978, et c’est à l’âge de 19 ans que sur les conseils d’un ami elle « s’essaie » au triathlon. Malgré une belle natation, elle termine dernière ! Elle pratique la natation depuis l’âge de 9 ans et ce nouveau challenge lui ouvre d’autres portes. Parallèlement à cela, elle ne met pas de côté ses études et engrange les diplômes qui lui permettent aujourd’hui d’être Professeur de Sport rattachée à l’INSEP.


Jusqu’ en 2005, elle découvre le haut niveau et ses difficultés. Elle a du mal à concrétiser le travail qu’elle fournit à l’entraînement. Ses places jouent le « yoyo » en coupe du monde : 13ème en 2002 à Tisjausvaros, 25ème à Nice et 9ème à Madère la même année. En 2003, la réussite continue de la fuir : des abandons à Hambourg et Madère, au-delà de la 25ème place au championnat d’Europe et sur d’autres étapes de la world cup. 2004 n’est guère meilleure.


Et puis dans cette grisaille une éclaircie en 2005 avec sa 7ème place à Madrid qui lui redonne le moral et la motivation nécessaires pour continuer à se « battre ».


En 2006, les résultats sont enfin là : 5ème à Doha, 4ème à Tisjausvaros, 7èem à Cancun, même si la machine se grippe aux « Europes » (24ème).


De nouveaux tops 10 en 2007 : 8ème  à Salford, 9ème à Kitzbühel, 2ème à Cancun, 10ème au championnat d’Europe, et une 13ème au mondial à Hambourg.


En 2008, elle est dans le wagon « olympique » et comme souvent ces saisons-là sont parfois compliquées à gérer. Ne pas trop en faire tout en gardant le bon rythme, et pour Carole cela se traduit par des hauts (8ème à Madrid, 2ème à Kitzbühel), et des bas (34ème aux Jeux). D’ailleurs voici ce qu’elle écrit après cette énorme désillusion :
« L'expérience...c'est ce qui vous rend plus fort. Après Pékin, j'ai bien cru raccrocher. La chute a été tellement rude qu'il m'aura fallu du temps pour retrouver cette envie de compétition, de gagne, de surpassement de soi. J'ai essuyé pas mal d'échecs dans ma courte carrière (surentraînement pour préparer l'objectif, "overlapages" multiples en coupes du monde ou place de dernière et avant dernière...) mais j'avais toujours su m'en relever rapidement. La déception des Jeux a été logiquement plus dure à avaler. Mais aujourd'hui, cela m'a rendue encore plus forte et encore plus certaine de ma passion pour ce sport! Ma seule frustration, c'est que j'ai tellement d'idées que 4 ans ne suffiront sans doute pas à tout essayer! … »


Cette déception se fait bien sûr sentir en 2009 avec certainement une lassitude plus psychologique que physique  et une alternance de bon et de moins bon.


En 2010, elle réussit sur deux épreuves majeures avec une médaille d’argent au championnat d’Europe à Athlone, et une très belle 7ème place au championnat du Monde sprint à Lausanne, malgré quelques ratées sur d’autres courses de la World Cup Series. Mais l’essentiel est sauvé par une belle fin de saison : 9ème sur la grande finale WCS à Budapest, et 6ème à Tongeyong.


2011 : année importante pour grand nombre d’athlètes. Les Jeux se profilent et tous vont s’engouffrer dans le programme de qualification. Sur la lancée de sa fin de saison 2010, Carole prend la 4ème place à Sydney, puis c’est le trou noir : elle ne se classe que 33ème à Madrid avec plein de doutes qui n’arrangeront pas ses affaires par la suite puisqu’elle abandonne au championnat d’Europe et passe au travers à Londres sur le test event (48ème et en prime une blessure au mollet !). Soins, reprise progressive de l’entraînement…Et un repos forcé qui semble avoir été salutaire puisque sa fin de saison est remplie de belles performances : 4ème à Tongeyong et 1ère à Guatape en world cup. De quoi la « rebooster » pour 2012 où elle doit faire ses preuves pour assoir son classement mondial et conforter les 3 dossards olympiques de la France.


Quand on sait l’attachement que Carole porte à son entourage et à la force que ce dernier lui donne, elle ne peut pas rester en chemin à quelques mois de la plus belle course du monde. Elle sera alors en droit d’arroser tout ça elle qui adore le bon vin…et les tapas !!

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